

Côté Hommes : Armures de Samouraï - première de couverture du catalogue de l'exposition du Musée du Quai Branly à Paris, ouverte jusqu'au 29 janvier 2012. Dans les batailles à grand spectacle, l'ennemi, interloqué, se laissait couper la tête avant de dire : Ouf !

Côté Femmes : grâce et féminité - peinture sur toile de paravent

Extrait d'un cahier d'estampes japonaises
Modification 3 (14 mai 2016) : vidéo des anecdotes de Bernard Dorin sur son ambassade au Japon (conférence à l'Association Réalités et Relations Internationales - ARRI) :
Modification 4 (8 août 2018) : Deux vidéos exceptionnelles sur les artistes japonais - voir les liens en fin de cet article.
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Voici le texte de la conférence qu'a donnée Bernard Dorin, Ambassadeur de France et Conseiller d'État honoraire, à la Mairie du XVIème arrondissement de Paris, au profit des œuvres de l'organisation "Culture et Solidarité" - texte publié avec l'aimable autorisation de l'auteur.
Comprendre le Japon est une tâche difficile car il s’agit d’un pays très différent du nôtre et dont les traits sont malaisés à comprendre. En outre, tout ce que l’on peut lire sur ce pays ne remplace pas l’expérience qu’on peut avoir en y vivant. Malgré tout, le Japon ne se livre pas facilement. Ainsi, Lacadio Hearn, cet Irlando-grec naturalisé japonais qui avait épousé une Japonaise et vécu 40 ans au Japon, disait qu’après tout ce temps il avait enfin compris quelque chose au Japon, à savoir qu’il n’avait rien compris du tout !
Quand un ambassadeur arrive dans le nouveau poste de sa résidence, il écrit au bout d’un certain temps au Ministère un télégramme dans lequel il s’efforce de décrire à grands traits les caractéristiques du pays où il a été nommé. C’est ainsi qu’après un mois, j’ai écrit un tel télégramme au Quai d’Orsay mais je me suis aperçu bientôt avec quelque humilité que si j’avais dit des choses exactes sur le Japon, le contraire de ce que j’avais écrit était également vrai.
C’est ainsi que le Japon passe pour une grande démocratie, mais que son système politique a quelque chose d’assez féodal. De même, statistiquement le Japon est un des pays les plus riches de la planète, mais les gens y vivent relativement plus que simplement. Un grand raffinement est également la caractéristique de la population japonaise, ce qui n’a pas empêché l’armée nippone de commettre des excès, notamment en Chine. Certes les Japonais ne sont pas fondamentalement différents de nous, mais ce sont leurs réactions qui sont différentes et parfois opposées.
HISTOIRE DU JAPON
Il ne s’agit là que d’un survol car l’histoire du Japon est complexe et mériterait à elle seule une conférence.
Du VIème millénaire au IIIème siècle avant Jésus Christ, c’est l’ère Jomon. Les Japonais qui viennent probablement de l’Asie nord orientale vivent d’agriculture et d’élevage, et commencent à se sédentariser.
Du IIIème siècle avant J.-C. au IIIème siècle après J.-C., c’est l’ère Yayoi, qui correspond à la venue d’autres vagues de population en provenance d’Asie.
Le VIème siècle constitue pour le Japon un tournant décisif : c’est le grand éveil religieux et culturel. Le Japon accueille le bouddhisme venu de Chine par l’intermédiaire de la Corée, et adopte l’écriture chinoise, le « kanji ». C’est alors que commence la lente conquête du nord de l’archipel occupé par des populations Hainous, et on assiste à la lutte incessante des clans.
Le XIIème siècle voit l’installation du Shogunat du nom du Shogun (général en chef) qui remplace l’empereur pour le pouvoir civil, ce dernier conservant la fonction religieuse.
Au XIIIème siècle, les Mongols, venus de Corée, tentent d’envahir le Japon mais leur invasion est un échec, le vent divin (kamikaze) ayant dispersé la flotte mongole.
Au XVIème siècle, Saint François Xavier et ses compagnons tentent de christianiser le Japon et rencontrent un grand succès auprès des clans du sud de l’archipel. En 1600, la bataille de Sakigabara assure la suprêmatie du Shogun Tokugawa et en 1803, le Shogun Yamasu Tokugawa s’installe à Edo qui deviendra plus tard Tokyo.
De 1854 à 1864, le Japon connaît une guerre civile après l’ouverture du pays par la flotte du commodore américain Peary.
En 1868, l’empereur Hutsu Ito quitte Kyoto pour Tokyo, ce qui constitue le début de l’ère Meiji. (ère des lumières). Dès 1895, le Japon s’engage dans un conflit armé avec la Chine, dont il sort vainqueur et annexe l’île de Taiwan (Formose).
En 1904/1905, c’est la guerre russo-japonaise, qu’à la stupéfaction de l’Occident le Japon remporte, ce qui lui vaut le gain du sud de l’île de Sakhaline et une considérable indemnité de guerre. En 1923, c’est «l’incident de Mandchourie» qui permet au Japon de dominer cette partie de la Chine en y installant Pou Yi, le dernier empereur de Chine. 1926 marque l’arrivée sur le trône de l’empereur Hiro Ito, et le début de l’ère Showa (ère de la brillante harmonie).
En 1937, le Japon provoque «l’incident de Chine» qui lui donne le prétexte d’envahir la Chine dont il va conquérir progressivement le nord et le centre.
En 1941, la flotte et l’aviation japonaise attaquent Pearl Harbour aux Îles Hawaï, et déclenchent ainsi la guerre du Pacifique contre les Américains. En août 1945, cette guerre se termine par la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki, avec l’utilisation des premières armes nucléaires de l’Histoire. 1951 : C’est la Paix de San Francisco, à laquelle l’URSS ne souscrit pas.
Enfin, en 1989, c’est la mort de l’empereur Hiro Ito et l’accès au trône de Aki Ito qui inaugure l’ère Heisei (accomplissement de la paix).
GÉOGRAPHIE
Si l’on trace dans l’île principale de Honshu une ligne sur les crêtes de la cordillère japonaise, on constate qu’il y a en fait deux Japons, celui de l’endroit et celui de l’envers. Celui de l’endroit que baigne l’océan Pacifique est la partie du Japon de loin la plus riche et la plus peuplée. C’est celle qui comprend les deux plus grandes plaines du Japon, c’est à dire la plaine du Kanto (celle de Tokyo) et celle du Kansaï, (celle d’Osaka et de Kyoto). C’est sur ces deux plaines que s’est concentré l’essentiel de la population japonaise, ainsi que son agriculture et son industrie. La plaine du Kansaï avait été la première à se développer industriellement si bien qu’on avait pu qualifier Osaka grâce à l’industrie textile de « Manchester japonais ».
Puis le Kansaï est entré en déclin au profit du Kento, mais la politique actuelle du Japon appelée « binoculaire » consiste à revivifier économiquement le Kansaï pour parvenir à un certain équilibre avec le Kanto. Quant au Japon de l’envers, bordé par la mer du Japon, il est à la fois moins peuplé et moins riche. L’ensemble de l’archipel japonais a le grave inconvénient d’être placé au carrefour de trois grandes plaques tectoniques : celle du Pacifique, celle de l’Eurasie, et celle des Philippines, ce qui le met à la merci de grands tremblements de terre, comme celui de Fukushima qui a provoqué un « tsunami » destructeur et suscité une grande émotion dans le monde entier. Cette insécurité tectonique a donné aux Japonais le sens de la précarité de l’existence que Paul Claudel, ambassadeur de France au Japon lors du grand séisme de 1923, a décrit dans son livre « À travers les villes en flamme ».
CULTURE
La culture japonaise donne d’abord une impression de grande originalité bien qu’elle ait tiré de la Chine l’essentiel de son inspiration. D’abord la langue. La langue japonaise est, comme la française une langue sans accent tonique, mais sa syntaxe est radicalement opposée à celle des langues indo-européennes. En outre, les Japonais ont adopté depuis le VIème siècle les idéogrammes chinois qu’ils appellent kanji auxquels ils ont ajouté deux alphabets soniques pour rendre compte des noms étrangers et des désinences verbales. Il y a en outre au Japon trois niveaux de langue, selon que l’on s’adresse à un supérieur, à un égal ou à un inférieur. C’est la raison pour laquelle la coutume veut que l’on présente à son interlocuteur sa carte de visite, ce qui permet d’employer le niveau de langue approprié.
Il existe en outre une langue des femmes, différente dans sa formulation de celle des hommes. Enfin la langue de la Cour Impériale est une langue du VI ème siècle de notre ère qui n’est parlée que par l’Empereur et la Maison Impériale. C’était d’ailleurs la seule langue que connaissait l’empereur Hiro Ito. Cette langue impériale est aussi différente de la langue populaire actuelle que le latin l’est du français.
En ce qui concerne la religion, on peut considérer que le peuple japonais n’est pas fondamentalement religieux. La religion initiale est le shinto qui consiste à vénérer les forces de la nature et à pratiquer des cérémonies propitiatoires. Le bouddhisme, venu au Japon au VIème siècle, s’est en quelque sorte superposé au shinto et de nombreux japonais pratiquent les deux religions. Quant au christianisme, très minoritaire, il a été particulièrement affecté par la destruction de Nagasaki qui constituait un point d’ancrage.
Un dicton japonais affirme qu’on nait shinto, qu’on se marie chrétien et qu’on meurt bouddhiste, car le bouddhisme est une religion qui promet, non pas une vie dans un paradis céleste, mais une nouvelle vie temporelle. C’est la raison pour laquelle la mort n’est pas triste au Japon où des gens organisent même au printemps de joyeux pique-niques près des tombes.
L'ART
L’art japonais s’est développé à partir d’une influence chinoise originelle, mais il a su faire preuve d’une grande originalité. Le Musée de sculpture de Nara, les peintures murales du Palais du Shogun Tokyo, les temples de Kyoto (temple d’or, temple d’argent), les temples de Nikko au milieu des grands cryptomères, constituent des merveilles architecturales. Quant à la littérature, avec Mishima (le pavillon d’or) , le cinéma avec Kurosawa - « Le double », le théâtre Nô et Kabuki, la musique du Shamisen et du Koto ont une grande originalité et s’intègrent à la vie courante, dont ils ne sont jamais coupés.
ÉCONOMIE
Jusqu’à une époque récente, l’économie japonaise était la deuxième mondiale, après celle des États Unis, et était sans doute la première en matière industrielle de pointe, mais elle a été récemment dépassée par l’économie chinoise et n’est plus que la troisième économie de la planète, ce qui reste considérable. Le Japon a en outre le deuxième PIB (produit industriel brut) par habitant du monde.
L’histoire économique du Japon est édifiante. Avant l’ère Meiji, il n’existe au Japon qu’un artisanat, mais de 1867 à 1945, le pays connaît un essor industriel prodigieux. Le textile (coton) à Osaka, la métallurgie lourde, la construction navale et les biens de grande consommation ont permis au Japon, non seulement de s’équiper mais aussi de vendre au monde ses produits industriels à bas prix à cette époque, mais de faible qualité (« camelote japonaise »).
De 1945 à 1950, les usines détruites par l’aviation américaine sont reconstruites avec les progrès de la technologie, ce qui permet des gains de productivité considérables. En fait, le Japon se défausse des vieilles industries lourdes et polluantes au profit des nouvelles technologies : automobile, télévision, informatique. De 1950, à nos jours, on assiste à de grands efforts de recherche et d’innovation, notamment sur l’informatique, et la robotique intelligente, la télévision à écran plat, les biotechnologies, etc. On peut ainsi constater qu’alors qu’il copiait jusqu’à présent les techniques occidentales, le Japon est arrivé désormais à prendre souvent la tête de l’innovation.
En tout cas, le Japon a bousculé deux systèmes essentiels du capitalisme occidental : le système de Taylor et celui de Ford, et a mis en œuvre le «système du chef» qui consiste à faire remonter les innovations jusqu’au Président directeur général, appelé « Chairman » qui ne fait que donner sa caution.
FINANCE
Le Japon a connu au cours des années 90 une extraordinaire bulle financière qui a fait de Tokyo et d’Osaka deux places financières parmi les plus importantes au monde. Un milliard de dollars par jour de dépôts des particuliers et un demi milliard du fait des entreprises, ce qui permettait au Japon d’acheter à l’extérieur non seulement des biens fonciers, mais aussi des entreprises très productives, ce qui, par un phénomène de « boule de neige », devait permettre au Japon de dominer à terme l’économie mondiale. A cela s’ajoutait un énorme excédent commercial dû, non seulement à la qualité des produits, mais à une culture protectionniste persistante.
Pour s’opposer à cette évolution, les États Unis et l’Europe n’avaient guère que le remède monétaire qui se traduisait par une dévaluation constante du dollar. Normalement, cette dépréciation aurait dû gêner les exportations japonaises, mais le Japon réagissait en produisant encore moins cher et de meilleure qualité. C’est ainsi que l’Occident poussait le Japon à l’excellence. Cependant, la bulle a crevé sous le poids des créances douteuses, et aujourd’hui, le Japon ne peut plus prétendre à l’hégémonie industrielle et commerciale que lui laissaient espérer ses succès initiaux.
TECHNOLOGIE
Le Japon a été capable de construire du nord au sud de l’archipel plus de trente «technopoles» qui unissent les Centres de recherche, l’Université et le paysage, une technopolis centrale dans le Kansaï étant chargée de réguler et d’harmoniser le travail des autres. Le Japon a développé en outre une robotisation intensive. C’est ainsi que sur les 700 000 robots existant actuellement dans le monde, le Japon en possède à lui seul 400 000.
Dans le domaine des aérodromes, et compte tenu de la rareté et de la cherté des terrains constructibles, le Japon a été amené à construire les aérodromes les plus modernes du monde, en particulier à Osaka, sur un terrain gagné sur la mer. En revanche, celui de Tokyo prévu également sur la mer, n’a pas pu être édifié du fait de la crise.
Une grande réalisation est en cours, celle du TTGV, à propulsion électromagnétique, qui doit à terme relier Tokyo et Osaka, à la vitesse moyenne de 500 km/h, et donc de les joindre en une heure, faisant pratiquement de ces deux villes une seule et même mégapole, puisqu’on pourra vivre à Tokyo et travailler à Osaka, et réciproquement. Le Japon est surtout passé maître dans l’intelligence artificielle grâce au programme « Human Frontier » qui a fait porter ses premières investigations sur le cerveau humain.
Quant au programme « Sky City » - la construction d’une tour de 1 km de haut abritant 100 000 personnes dans la baie de Tokyo - il n’a pas pu voir le jour pour des raisons financières et techniques.
RELATIONS EXTÉRIEURES
Le Japon a évidemment, compte tenu de l’histoire récente des relations privilégiées avec les États Unis, qui constituent grâce à l’arme nucléaire son bouclier défensif. En revanche, les relations avec la Russie sont traditionnellement tendues, car le Japon revendique en vain le retour des quatre îles au sud des Kouriles que l’URSS a occupées en 1945, (en plus de Sakhaline et du reste des Kouriles), car ces quatre îles étaient des territoires japonais d’origine.
Avec la Chine, les relations sont également très tendues, car les souvenirs de l’occupation japonaise sont toujours très vifs dans ce dernier pays. De même les rapports avec les deux Corées sont difficiles, particulièrement d’ailleurs avec la Corée du Nord, qui s’est lancée dans la fabrication de l’arme atomique et qui a un programme de fusées déjà susceptible d’atteindre l’Archipel. Quant à la Corée du Sud, elle a gardé pour le Japon une sourde hostilité due à son annexion au Japon en 1910 et au souvenir des «confort women» recrutées par l’armée japonaise jusqu’en 1945.
Avec l’Union Européenne, et surtout ses plus grands États comme l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Japon entretient de bonnes relations fondées sur la communauté démocratique. Le Japon s’intéresse très vivement au Moyen Orient, mais pour des raisons qui tiennent essentiellement à son approvisionnement en pétrole.
SOCIÉTÉ
Il n’est pas aisé de comprendre l’évolution de la société japonaise, car elle est différente de celle des sociétés occidentales. A la tête se trouve l’empereur « Penno ». C’est la plus longue dynastie du monde puisqu’elle a duré de l’antiquité à nos jours, par primogéniture masculine. C’est aussi la plus respectée. L’empereur se trouve à l’extrême sommet de la société, et dans la nouvelle constitution japonaise, il n’est plus le descendant de la déesse Amaterasu, mais le « symbole de la nation » qui jouit d’un prestige immense. La décision de Mac Arthur de ne pas impliquer l’empereur dans les procès de Tokyo a été particulièrement avisée, car elle a permis au Japon de conserver sa structure politique et sociale, empêchant ainsi la nation japonaise de plonger dans le chaos.
L’homme japonais apparaît quant à lui attaché à son entreprise, mais non plus comme autrefois de la naissance à la mort. Le patriotisme d’entreprise reste cependant très fort. Dans les grandes villes, l’homme japonais connaît un double style de vie : le jour à l’occidentale, le soir chez lui à la japonaise traditionnelle. Très souvent, il ne regagne d’ailleurs son domicile que le soir, passant ses heures de loisir avec des « hôtesses ».
La femme japonaise, quant à elle, est généralement d’une grande distinction, tant dans les vêtements que dans les sentiments. Elle excelle à donner à l’homme l’image de la douceur, tient les comptes du ménage et gère intelligemment ses loisirs. Comme elle forme la jeunesse, c’est par elle que la société japonaise évolue.
Cependant le Japon connait un vieillissement accéléré de la population de l’archipel. Il y a au Japon plus de 125 millions de personnes, mais chaque année, on compte entre 10 000 et 20 000 personnes de moins, car le Japon ne fait pas appel, comme l’Europe, à l’immigration étrangère estimant, sans doute à tort, que les progrès de la technologie peuvent permettre de se passer de cette immigration.
CONCLUSION
En conclusion, on peut essayer d’énumérer les points forts et les points faibles du Japon. Parmi les points forts, l’organisation et la discipline, le patriotisme, les grandes facilités d’adaptation et le pari sur la technologie. Les points faibles sont l’absence de matières premières, la longueur et la fragilité des circuits d’approvisionnement par voie maritime, le vieillissement accéléré de la population et la dépendance militaire à l’égard des États-Unis.
Ce qui fait cependant à la fois la singularité et la force du Japon, ce sont l’honnêteté foncière, le goût de l’harmonie, et aussi le sens de l’honneur.
Un peu plus d'information sur ce château, construit sur l'immense domaine de Trévarez (Finistère) par James de Kerjégu en 1893. Réquisitionné par les Allemands, en tant que centre de repos des officiers, il a été bombardé par la RAF après leur départ, et pillé.
Le château avait aussi hébergé l'équipage du sous-marin. L'un des sous-mariniers nous avait pris en amitié et donné ce timbre, qui est sans doute le seul à avoir fait le trajet Japon-France en sous-marin.
Dernière nouvelle :
Le sous-marin a abandonné une torpille à la base sous-marine de Lorient :
Que signifie cette inscription ?
Vous pouvez consulter l'article sur les Japonais en Bretagne :
http://empirkersco.blogspot.fr/search/label/a%2048%20-%20LES%20JAPONAIS%20EN%20BRETAGNE
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Le sous-marin a abandonné une torpille à la base sous-marine de Lorient :
Que signifie cette inscription ?
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Exécution de la 9ème symphonie de Bethoven par 10 000 Japonais :
Ordre serré de gymnastes japonaises :